GRANDE LOGE TRADITIONNELLE ET SYMBOLIQUE D'AFRIQUE



E PLURIBUS UNUM

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Bienvenue sur le site de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique d'Afrique (G.L.T.S.A.).


Fondée en 2010, mais issue d’une histoire remontant au 18ème siècle, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique d'Afrique est une obédience maçonnique qui réunit aujourd’hui plusieurs loges en Afrique.

Les Frères qui les composent travaillent à trois rites différents mais sont tous rassemblés autour des mêmes principes : souci d’un sincère perfectionnement moral et intellectuel de soi-même, désir d’une vraie liberté, attention au bien-être d’autrui, recherche d’une authentique spiritualité, esprit de fraternité et d’universalité, croyance ouverte et tolérante en un Grand Architecte de l’Univers.

Les pages de ce site ont pour vocation de présenter la franc-maçonnerie telle que nous la concevons et que nous la pratiquons. Elles offrent des informations générales sur ce que nous sommes et ce que nous voulons, sur notre passé, sur notre actualité ; elles répondent à des questions que l’on peut se poser. Mais il faut savoir qu’avant tout la franc-maçonnerie se vit, qu’elle est, surtout, un engagement et une manière d’être au monde.

Bonne lecture…

LES RITES QUE NOUS PRATIQUONS

Le Rite Ecossais Rectifié

Le Rite Ecossais Rectifié se présente comme un moyen traditionnel d’édifier personnellement sa propre spiritualité. C’est une voie concrète, figurative, pour ceux qui cherchent un sens à leur vie. Le RER permet et surtout encourage une interprétation intime des questions fondamentales qui se posent à tous les hommes.

Son fondateur principal avouait qu’étant très jeune, il avait compris que la Franc-Maçonnerie recelait des connaissances et des vérités rares, précieuses et consolantes. Et il va, sa vie durant, tenter d’offrir des instructions constructives aux hommes désirant se dévoiler ces connaissances et ces vérités. Il va ainsi proposer au XVIIIème siècle un projet formateur pour ceux qui sont soucieux de se rendre utiles à la société, et cherchent une formation pour bien faire, et faire le bien. Commençant sa carrière professionnelle à douze ans en qualité d’apprenti, il finira sa vie comme un des notables les plus reconnus de la ville de LYON. Il reste encore aujourd’hui comme l’exemple d’un bienfaiteur exceptionnel dans la « capitale des Gaules ». Et son projet formateur est tout aussi efficace au XXIème siècle, car rien de ce qui est humain ne lui était étranger.

Le RER se présente modestement comme une « école ». Il est vrai que les Maçons R.E.R., peuvent apprendre chaque jour comment privilégier le principal de l’accessoire dans la vie quotidienne. Le but étant que l’homme qui s’interroge parfois sur sa place sur terre soit soutenu par un enseignement pratique pour trouver ses réponses, et se réconcilier avec son rôle véritable grâce à une offre de rectification constante et effective.

Le soir de la réception au RER, l’intégralité de l’enseignement est présentée au nouveau Frère, il est vrai de façon allusive et générale. Le caractère chrétien, évident, n’est pas confondu avec une pratique confessionnelle ; mais il est la base culturelle de l’engagement de ce nouveau Frère, comme cet engagement l’a été depuis des siècles dans les pays européens. C’est un des aspects de la simplicité si particulière à ce rite, là où d’autres « écoles » peuvent préférer compartimenter les connaissances, et s’imprégner de traditions étrangères.

Le RER peut donc se présenter comme une voie exigeante et très particulière dans le monde de la Franc-Maçonnerie. Il n’en est pas pour autant séparé, d’autant qu’il provient directement du Rite Français, ainsi que d’un rite chevaleresque allemand, et que d’autres rites ont puisé dans le RER pour s’y renforcer eux-mêmes. Toutefois, dans le paysage universel de la Maçonnerie, le RER a aussi pour ambition de se refuser à privilégier le conventionnel, le provisoire, le syncrétisme et le divertissement intellectuel. Il a pour priorité l’étude des symboles, ainsi que de la Bible, et de commentaires de celle-ci.

Emulation de Style Anglais

Contrairement à une erreur répandue, le Rite Emulation n’a jamais été le Rite officiel de la Grande Loge Unie d’Angleterre, mais l’un des Rites parmi de nombreux autres pratiqués par elle. Pour des raisons dont l’explication approfondie appartient aux sociologues, l’un des traits caractéristiques des sociétés « fermées » était, avant l’apparition de la lettre imprimée, l’interdiction absolue d’écrire.

Pour les Maçons opératifs, toute allusion écrite ou dessinée aux Secrets du Métier eût été une sorte de violation du secret professionnel. es Secrets touchaient soit aux techniques de l’art de bâtir soit aux modes de reconnaissances réservés aux seuls ouvriers qualifiés. Le secret professionnel, dans sa conception archaïque se trouve ainsi sacralisé, d’où la criminalité particulière de sa violation et la gravité des sanctions comminées. Les plus anciens rituels ne sont pas parvenus jusqu’à nous en raison de cette malédiction contre tout graphisme, que la Franc-Maçonnerie conserva même lorsqu’elle se fit spéculative, l’aggravant même par l’adjonction de supplices symboliques que l’on connaît, et qui, en dépit de leur apparence archaïque, ne remontent pas jusqu’aux Opératifs. Ni les Old Charges ni les Constitutions d’Anderson ne décrivent les Rites d’Initiation, dont la transmission de génération en génération demeurait religieusement orale.

L’étude comparée des Rituels montre que le Rite Emulation est demeuré incontestablement le plus « pur », c’est-à-dire le plus fidèle au rituel d’origine. L’esprit du rite.

Le caractère essentiel du Rite demeure l’oralité : les Cérémonies doivent, sans tricherie, être pratiquées par cœur. Toutefois le motif de cette exigence a changé. Il n’y a plus lieu, à notre époque du Rituel imprimé, d’invoquer une explication adaptée à une mentalité médiévale, et cela en dépit même de la survivance de la formule vénérable comme anachronique de l’Obligation. Pour le Franc-Maçon moderne du Rite Emulation, la nécessité de pratiquer le Rituel de mémoire se justifie par une raison psychologique autant que morale : plus un Maçon assimile son Rituel, plus il le découvre, et plus il le découvre, plus il s’initie. C’est en ce sens que doit se comprendre la fin de l’exhortation finale qui lui est adressée après l’initiation l’invitant à « graver d’une manière indélébile dans son cœur » les enseignements de l’Ordre.

Une Cérémonie du Rite Emulation s’apparente à un office. Les personnages sont censés dialoguer et ce dialogue est fictivement spontané. Ainsi s’explique encore l’interdiction de lire, ainsi que celle du tutoiement en Loge. L’idée maîtresse est celle de l’harmonie en Loge. Cette dernière postule un cérémonial strict, comme elle explique l’interdiction des discussions en Loge ouverte et des interruptions. Nul ne doit prendre la parole sans l’avoir obtenue, en prenant la posture appropriée, du Vénérable Maître. C’est également cet idéal de l’harmonie de la Loge qui relègue dans les coulisses tout ce qui s’apparente à la discussion.

Ecossais Ancien & Accepté

Ecossais, le mot évoque un système maçonnique différent du système Anglais, il apparaît semble-t-il en France à la fin du 17ème siècle, dans le milieu des stuartistes réfugiés à St Germain en Laye. Le terme Ecossais a également été relié à l’Ecossisme, système de Hauts Grades apparu vers 1740. Ancien, est une référence à la Grande Loge des Anciens, fondée après la Grande Loge Moderne de Londres, mais avec une spécificité traditionnelle, éprise de rigueur. Accepté, se rapporte au fait que dans les Loges Symboliques des membres n’appartenant pas au Métier, pouvaient être acceptés. Ce qui a sûrement favorisé l’essor des Hauts Grades de l’Ecossisme.

Des Principes : – Issu d’une tradition maçonnique initiatique et spiritualiste, le Rite Ecossais Ancien et Accepté propose des travaux à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers. Il s’est inspiré des Grandes Constitutions de 1762 et 1786 et a été constitué en 1801 lors de la création du 1er Suprême conseil du Rite à Charleston. – Sa devise « Ordo ab Chao » entend faire de ses adeptes des défenseurs de la tradition et du bien être de l’humanité. – Le R.E.A.A. n’impose aucune limite à la recherche de la vérité et c’est pour garantir à chacun cette liberté qu’il impose à tous la tolérance. – Le R.E.A.A. ne s’immisce dans aucune controverse d’ordre politique ou confessionnel, il invite ses membres à lutter contre l’ignorance, la superstition, le fanatisme et à agir pour la paix, la liberté et le respect d’autrui. – Le R.E.A.A. est une école mutuelle qui s’emploie : – A promouvoir l’amour du prochain, les droits et la dignité humaine afin de contribuer au perfectionnement de la société. – A réaliser et à défendre la liberté de pensée et de croyances dans le cadre de la loi morale.

De nombreux courants de la pensée traditionnelle ont participé à la structuration du Rite, on peut notamment évoquer les traditions : Hermétique, Orphique, Pythagoricienne, Hébraïque, Chrétienne, Alchimique, Compagnonnique, Chevaleresque, Universelles…

La méthode Ecossaise est basée sur une conception traditionnelle de l’homme qui suppose : Corps, Ame et Esprit et les voies de réalisation correspondantes : Connaissance, Amour et Action. La démarche initiatique écossaise propose une progression lente et structurée vers la connaissance en trente trois degrés. Cette progression requiert un perfectionnement des différents états de l’être. Elle n’est jamais dogmatique et il a appartient à chacun de réaliser sa propre voie spirituelle en toute liberté de conscience. Le Rite Ecossais Ancien et Accepté propose à ses adeptes, dans le cadre Obédientiel d’abord, un accès à l’ésotérisme des trois premiers degrés symboliques.